Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences.
– Françoise Dolto
Une part importante de la réussite d'un projet tient en la qualité de la communication entre les différents acteurs du projet.
C'est l'un des objectifs majeurs du chef de projet : que l'équipe toute entière, fédérée, communique efficacement dans une optique de performance du projet.
Voilà pour le blabla. Mais dans les fait ?
Dans les fait, c'est plus compliqué. Beaucoup plus compliqué.
Tout d'abord parcequ'une équipe projet, c'est une diversité de profils. Avez-vous déjà essayé de faire parler une développeuse C++ avec un responsable du marketing ? Parfois ça se passe bien. Souvent ça se passe mal.
Non pas que ces gens n'aient pas envie de se parler : ils ont simplement des culture et des points de vue différents, ce qui, souvent, rend la communication difficile. On en arrive à la première problématique fondamentale de communication dans l'équipe, et devinez quoi : elle est pour vous !
L'une des principales activités du chef de projet doit être de créer les conditions propices aux échanges enre des profils différents. Pour cela, on utilise tous les moyens : un café pour parler de la pluie et du beau temps, un déjeuner, un outil à la mode, etc. Mais surtout, on rend l'implicite explicite : pas de jargon en réunion, des mots clairs pour expliquer les choses, et on veille à ce que tout le monde ait un langage inclusif.
Au sein de l'équipe, un canal de discussion important, que vous devrez particulièrement soigner, et celui qui vous relie à l'équipe.
Non pas que vous aiyez une importance extraordinaire (gardons en tête que l'idéal du CP est de rendre son équipe efficace et efficiente sans son intervention), mais simplement par exemplarité. Le mimétisme est partout, et si vous communiquez comme une casserole, il y a fort à parier que cela déteigne sur l'équipe.
Le CP doit donc s'efforcer de :
Encore un domaine ou les choses ne sont pas… simples.
Et pour à peu près les mêmes raisons que ce que l'on a vu plus haut : entre un expert-métier impliqué dans une MOA et un ingénieur membre d'une MOE, le dialogue est souvent compliqué.
Au delà des aspects purement relationnels, dejs, cafés et team-building en costume de sumo gonflable (argh !), le plus important est de bâtir une relation sur un langage commun. Quand on parle le même langage… on se comprend mieux.
Les membres d'une MOA devrait savoir toutes ces choses et les impulser (ex. : avoir une approche de requirements engineering à base de modèles pour expliciter les concepts) : si ce n'est pas le cas, prenez votre bâton de pélerin, et allez donner vous-même cette impulsion en tant que CP !